La plupart des repas que nous consommons contiennent du sucre. Parfois, nous en consommons sans même nous en rendre compte car il est présent dans beaucoup d’aliments, même les plus insoupçonnés. Il perturbe le métabolisme et a un effet néfaste sur la santé. Par exemple, prenons une journée type de votre enfant:

Le matin, vous lui donnez peut-être un bol de céréales avec un verre de lait ou de jus (fait maison ou non) , un morceau de pain avec de la confiture.

Pour la collation il a peut-être droit à une viennoiserie (croissant, chocolatine …).

Au déjeuner, il mangera des féculents (pâtes ou riz); et comme il a été sage, il aura droit à son dessert favori.

Au goûter, vous lui donnez une compote et le soir un autre féculent.

Pour cette journée type, votre enfant a déjà ingéré à peu près 300 g de sucre soit environ 60 morceaux de sucre. Imaginez-vous faire manger 60 morceaux de sucre par jour à votre enfant? Vous en conviendrez aisément que c’est énorme n’est-ce pas?

Le sucre a pour principale fonction de dérégler votre métabolisme. Le problème vient du fait que l’hormone appelée insuline est libérée par le pancréas lorsque la glycémie (taux de sucre dans le sang) augmente suite à une consommation de glucide. Le rôle du pancréas est de faire pénétrer le glucose dans les cellules afin de ramener la glycémie à un niveau normal. Si vous ne faites aucune activité physique pour que votre organisme utilise le sucre stocké dans les cellules comme énergie, ce sucre sera mis en réserve et transformé en graisses.

Maintenant regardez comment vous plongez dans un cercle vicieux:

Il peut arriver que l’insuline en voulant normaliser le niveau de glycémie, le diminue un peu trop.  A cet instant, vous subissez un crash, c’est-à-dire une baisse d’énergie. C’est pour cette raison qu’après avoir mangé une assiette trop lourde, vous tombez dans un état de fatigue et de somnolence. Le cerveau va alors réclamer du sucre à nouveau pour rétablir la situation. Des imageries cérébrales ont montré que le sucre touchait les mêmes régions du cerveau que certaines drogues. Le cerveau enregistre l’état de plaisir et d’apaisement  qu’il a eu et va donc vouloir y retourner.

En résumé, la consommation d’aliments conduit à une hausse brutale de la glycémie qui, à son tour crée un pic de sécrétion de l’insuline. A force de solliciter le pancréas de façon régulière, il n’arrive plus à produire l’insuline; ce qui conduit à un diabète de type 2.

La consommation excessive de sucre modifie la flore intestinale et expose l’individu à des troubles cardio-vasculaires ainsi qu’à l’hypertension.